D'une nuit agitée, il se réveilla de sueur à grosses gouttes dans le front. De commune mesure, il se leva et se regarda les deux pupilles dans le fin fond du miroir de la salle de bain. Des yeux de chats reluisaient dans la pénombre lointaine d'un regard fuyant. Oh diable, que faire de cette irréelle situation qui ne demeure que dans l'insouciance de la noirceur.
Il descendit les marches de l'escalier, quatre à quatre pattes, tel un prédateur furtif dans la savane africaine., en quête d'un verre de lait froid, non tiède, ni chaud. Froid tel un glacier d'une banquise qui naufragea le géant d'acier. Arrivant à la porte du frigidaire, il regarda par dessus son épaule, comme s'il croyait qu'un individu allait sortir de sa tanière pour l'attaquer. Il ouvrit la porte, lourde, de métal précieux, en quête de son trésor tant convoité. Mais une lumière si puissante l'aveugla, qu'il dut fermer les yeux. - Oh toi, qui pénètre en ces lieux, comment oses-tu me réveiller à ces heures tardives? - Pardonnez-moi, dit-il à l'éblouissante lumière, mais j'ai la soif qui me tourmente. - Une soif tourmentée? Mais qu'est-ce donc que ces inepties rachidines? Va donc, petit effronté avant que je ne te lance à la figure ces rachitiques arachides arrachées au riche héritier. Penaud, désappointé et à la soif désertique, il recula et la porte se referma. Mais au moment où la lumière du jour allait disparaître, il se précipita, tel le protagoniste, d'une scène future, du prochain film de Quentin Tarantino, et arracha le blanc liquide des mains charpies de la prison de métal. Après s'être étanché la soif d'un bon verre de lait, il retourna se coucher. Ainsi fini l'histoire de la quête du lait. P.-S.: S'il vous venait à l'esprit que cette histoire avait ni queue ni tête, c'est peut-être que vous aviez raison de vous poser la question. Cette 21e édition, c'était mon 11e mémoire, sixième à titre de photographe officiel du festival. J'en ai vu des artistes passer sur la scène Gilles-Cantin depuis 2005. La Bottine, la Volée d'Castors, les Poules et le Vent du Nord qui clôturait l'édition de cette année de bien belle manière. Mais le tout a débuté avec le pré-festival au centre-ville. Malgré une excellente programmation, la foule s'est fait tristounette. Mais ce qui m'attriste le plus, c'est les commentaires des gens qui trouvaient le festival d'une platitude parce qu'il n'y a pas de groupes populaires de la région. À ceux-ci, je leur demanderai, à l'avenir, de faire preuve d'un peu d'ouverture d'esprit. Le folklore, c'est pas juste des chansons à répondre dans la cuisine de grand-maman. Nous sommes chanceux d'avoir l'un des plus beaux et gros festival de musique folk et trad au Canada. On ne peut avoir les mêmes groupes à chaque année. Et je trouve ça très bien ainsi. Maintenant que c'est dit, parlons festival. J'ai adoré ma fin de semaine, même si le dimanche j'ai passé proche de tomber en déshydratation. Mais ça, c'est d'après Antoine Rabeau. La technique fut quasi parfaite. J'ai entendu quelques feedback dimanche soir, mais on peut les pardonner à Éli. L'éclairage fut excellent, mais l'an prochain je veux moins de bleu. Je suis en train de faire un overdose. J'ai beaucoup apprécié les modifications apportées à l'entrée et à la scène ouverte. J'ai eu quelques coups de cœur: É-T-É, Quinn et Qristina Bachand, The Duhks, OJNAB et la confrontation de gigueurs à la scène ouverte le samedi midi. Au pré-festival, je dirais La Vesse du Loup et Dylan Perron ont attiré mon attention. Mention spéciale à la madame qui se prenait pour Sandy de la Bottine et qui dansait sur la scène au Balthazar durant la prestation de B3. Ça va rester dans nos mémoires pour les mauvaises raisons. J'aimerais remercier et féliciter Josée Latendresse, et son équipe, d'avoir réussi à mener à bon port son premier festival de A à Z. J'aimerais remercier également le Vent du Nord d'avoir réussi à me faire oublier mon mal de pieds pendant leur 45 minutes de prestation sur la grande scène. Vous êtes fort les boys. Vous êtes fort. Je conclurai avec ceci. Pierre-Luc Dupuis m'a lâché samedi soir, au souper, que personne peut faire de niaiseries sans se faire prendre en photo. Pis il a raison de dire ça. Pis je rajouterai que si c'était pas de vous, j'aurais pas autant de belles images. Donc, Merci de m'avoir accepté dans votre si belle et grande famille. On se revoit l'an prochain!
The Lost Fingers, sous la mouille, à l'occasion des spectacles Rythmes et Courant organisés par la Chasse-Galerie. La première partie fut l'affaire de l'australien Hein Cooper.
C'était la deuxième fois que je voyais ce spectacle hommage à Neil Young. La première fois, c'était à Ste-Émilie. Ça faisait un bail. La beauté des arrangements est vraiment admirable. C'est du lourd, mais également planant par endroit. De plus, je lève mon chapeau à Jean-Claude Mirandette. Se battre contre un cancer, remporter le duel et finalement livrer une première performance scénique en trois ans, c'est remarquable. On t'a applaudis chaudement, et debout, durant près d'une minute pour te témoigner notre respect et notre amour.
Merci Jean-Claude. Bien hâte de te revoir avec ton quintette A Cappella. Dimanche dernier, le 12 juillet 2015, la très belle LIA, ligue d'improvisation de Joliette, t'invitais pour la première de ses quatre formidables soirées d'improvisation estivale. Pour les ceuzes qui étaient là au match des étoiles, c'était sensiblement la même formule. Il y avait quatre joueurs qui devait faire ce que m'sieur l'arbitre Houle leur disait quoi faire. Ce dimanche, donc, s'affrontaient de manière toute à fait amicale, messieurs le redoutable Pierre-Yves Roy-Desmarais, Alexandre Forest Junior deuxième du nom, l'honorable Vincent Lavallée-Lafrenière ainsi qu'une charmante demoiselle du nom de Marie-Joëlle Beaudoin. Ces quatre fantastiques (disons-le rapidement) nous ont fait passé un sublime dimanche où la rate s'est faite dilaté à profusion. Pour ceux qui n'étaient pas là, j'ai filmé deux p'tits bouttes, pis la mère à PY a tout filmé le reste. Tellement...
Bref, si j'étais toi, tu veux pas manquer la prochaine édition. C'est le dimanche 26 juillet prochain, 20 heures, toujours au chic Balthazar de Joliette. Toujours sied sur la Place Bourget. Et tu ne pourras pas te fier sur moi pour te ramener des images de ce que t'auras manqué. Parce que moi, ce dimanche-là, à cette heure-là, au même moment, je vais être en train de tripper ma vie en assistant au spectacle de clôture du festival Mémoire et Racines. Sur ce, bonne fin de semaine.
Vendredi soir, j'ai descendu à Lavaltrie pour y voir le concert de l'ancien membre fondateur de la formation Okoumé. Et je dois dire que Painchaud était en feu ce soir-là. Tout comme la groupe rock français LA JARRY qui se chargeait de la première partie. Il faisait beau et chaud. Voici donc les images de cette soirée estivale!
La fin de semaine passé, j'étais à St-Antoine sur le Richelieu, sur la rive-sud de Montréal, pour la 11e édition du festival Chants de Vielles. Une grandiose fin de semaine, avec du beau temps le vendredi et le samedi, de la mouille le dimanche, mais des gens heureux d'entendre de la bonne musique folk et trad d'ici et d'ailleurs, notamment de Bretagne, d'Écosse et du Québec. Voici donc un petit 20% de mes images restantes de cette fin de semaine de fou.
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