Ceci, est la prémisse d'un monologue, sur l'enracinement et la présence du doute, de l'auteure lanaudoise Roxanne Bouchard et joué, admirablement bien, par la comédienne prairiquoise Marie-Joanne Boucher. C'est de elle, d'ailleurs, que naquit l'idée de cette pièce qui a bien failli ne jamais voir le jour, si l'auteure n'avait pas changée son fusil d'épaule, tout comme l'éditeur et François Bernier, qui agit en tant que metteur en scène sur cette production régionale aux allures de métropole.

Ce fut plaisant d'assister à cette représentation. Les activités de la ville de Notre-Dame-des-Prairies méritent qu'on y participe. On y fait de remarquables découvertes.

Par une petite soirée frisquette, me réchauffer à l'Albion, je suis allé. J'avoue que j'aurais pu rester chez nous, bien au chaud, à regarder la première rencontre de deuxième ronde entre Tampa Bay et les Islanders. Mais j'avais plus le goût de sortir un petit deux heures, pour faire de la photo sur la petite scène de l'Albion. J'y ai croisé plusieurs étudiants qui étudiaient leur session autour d'une pinte et de boustifailles. Voici donc quelques images de cette soirée fraîche d'avril 2016.

Hier matin, je vois passer sur facebook un excellent article de Yves Bernard dans le Devoir. En réalité, c'est la photo d'Annik de Carufel qui a attiré mon attention. Une image plein de vie, qui représente tellement bien ce p'tit couple de jeunes gens. C'est grâce à cet article que j'apprends que le duo jouaient au Petit Campus avec d'illustres inconnus du trad. En effet, David Boulanger, Laura Risk, Nicholas Williams et Michael Ayles sont venus rejoindre le duo en deuxième partie de ce concert intimiste.

Nous sommes passé par toute la gamme des émotions, allant de la musique scandinave, aux airs irlandais, en passant pas des chansons du répertoire québécois et breton. Le duo nous a même déclaré une grande nouvelle. En effet, Natalie et Yann quittent le Québec pour aller s'installer à Boston, dans le Massachusetts. Comme certaines personnes dans la salle, je savais qu'ils quittaient de l'autre bord des lignes, mais pendant quelques secondes, la cigogne est passée dans l'imaginaire de plusieurs amis.

Ce fut un beau concert d'adieu que vous lanciez à la métropole québécoise, mais revenez nous voir. On va s'ennuyer de vous deux!

Hier soir, au Musée d'Art de Joliette, avait lieu un événement culturel de choix. Présenté par Bouc Productions, ce 5 à 8 de poésie nous a permis d'entendre et de rencontrer des écrivains de la région dans une ambiance conviviale et harmonieuse. Deux écrivains ont profité de l'événement pour lancer leur recueil. Ces monsieurs sont Marco Geoffroy (Trame Sonore) et Hugo Bourdelais (Arraché du paysage). Dominique Corneillier, Rosalie Lapalme-Coderre et Frédéric Généreux, accompagné de Marc Lessard à la basse, nous ont lancée quelques poèmes pour couronner le tout.

C'était bien plaisant tout ça, d'y voir tous ces gens, le sourire aux lèvres. J'ai recroisé du bien beau monde également, dont Pierre-Luc Lebeau, ancien de la LIA. Ça faisait un méchant bail qu'on ne s'était vu et c'est toujours un plaisir.

Voici donc un petit retour en image, de la culture joliettaine en pleine ébullition!

Pour faire une histoire courte, le joueur François Bérubé s'est vu expulsé faute de trois punitions individuelles, les bleus s'en vont en finale et les verts vont disputer une rencontre, dans deux semaines, contre le gagnant du match de ce dimanche. C'est clair?

Hier soir, samedi 16 avril, La Cabane célébrait sa deuxième année d'existence avec la présentation de deux spectacle dans la région de Lanaudière. La soirée festive a débuté à la Chasse-Galerie de Lavaltrie, avec Harryplustonio. Le duo, formé d'Ariane Beaudry et Antoine Bouchard-Côtes, présentait un vingt minutes de matériel avant la présence de Milk & Bone. Ça commençait bien la soirée, mais je suis pas resté bien longtemps pour Milk&Bone. La raison est simple: un éclairage beaucoup trop sombre pour la prise de photo. De toute manière, je devais redescendre à Joliette, direction l'Albion, pour le dernier Showcase de la saison présenté par La Cabane.

Dauphin Poisson fût le premier band à monter sur la petite scène de l'Albion. Et je peux dire que ça déménage en tabouère! Les vitres vibraient et on s'est finalement retrouvé dans un maginifique vestiaire de gym brun. Mon nez n'a jamais senti une puanteur corporelle du genre dans cette sympathique brasserie. Ça parait que l'été est à nos portes. La soirée s'est conclue au son des Monsieurs, qui auraient du ouvrir le showcase. Disons seulement que le public a mystérieusement disparue entre les deux performances. Ils ont manqué un bon show, qu'est-ce tu veux que j'dise?

Sur ce, bonne fête et longue vie à l'écurie de Malo et à ses poulins!

Samedi dernier, j'étais au Pavillon de la Culture du Collège Esther-Blondin, à St-Jacques de Montcalm. Je dois dire que je ne savais guère dans quoi je m'embarquais. Je savais que c'était pour la prévention du suicide, mais au niveau artistique et technique, j'étais dans le total néant. Et merci la vie, j'suis tombé sur un excellent numéro!

C'était donc la troisième édition de la Vie en Spectacle, organisé par Alexandra Gélinas. Cette dernière a perdu son frère, qui s'est enlevé la vie il y a de ça quelques années. C'est un beau moyen de le garder en mémoire et de dénoncer ce fléau beaucoup trop présent. C'est donc sous le signe de la danse, du chant et de la participation d'artistes invités, que l'organisation a réussi à recueillir 5000$.

Les artistes invités, parlons-en. Cette soirée a vu défiler Yannick Fréchette, Edi Hysi, Philippe Berghella et un petit jeune du nom de Jean-Gilles Gadoury. Ce jeune là, c'est pas mal mon coup de cœur de la soirée. Dire qu'il y a un an, il survivait à une greffe de moelle osseuse. Attaboy!

Félicitation à tous les participants et l'organisation pour ce boulot franchement bien réussi. Je terminerai en saluant le merveilleux travail des bénévoles du Centre Culturel. Je crois que je ne les ais jamais réellement remercier. Ils font ce qu'ils font avec passion et professionnalisme. S'ils n'étaient pas là, ça ne serait pas pareil.

Sur ce, à l'année prochaine!