Dimanche soir, alors que Mad Max: Fury Road récoltait à lui seul la quasi totalité des catégories techniques de la 88e édition des Oscars, la LIA de Joliette présentait un match spécial. Une rencontre fort sympathique entre les Bleus et la délégation de la Ligue de l'Inspecteur, dont la ligue elle-même disputait sa dernière rencontre au mythique Inspecteur Épingle, à Montréal, ce lundi soir.
On a eu droit à plusieurs trucs. Chalut faisait tirer des massages réalisés par notre assistant-arbitre Jocelyn, et ce, à tout ceux qui venaient s'asseoir à l'avant. Pendant ce temps, Marylou et François ont décidé de jouer, sans arrêt, avec un collier aimanté. Comme quoi, les enfants ça s'amuse avec un rien. Le match ne passera pas à l'histoire, mais fût fort sympathique tout de même. Les soirées d'improvisation joliettaine passeront à l'histoire lorsque l'arbitre, Mathieu Houle, trouvera l'amour, que Cassandre ne posera pas de question et que Chalut ne se mettra pas en chest pour s'attirer des votes du public... ou une bière gratuite. Il y a presque treize ans, Laurence Gélinas, une fille qui faisait du théâtre avec moi au secondaire, m’avait parlée de ce groupe obscur québécois. Je suis donc tombé sur un certain programme, qui n’existe plus, mais qui s’appelait Kazaa. Je m’étais téléchargé illégalement une quinzaine de tounes. N’ayez crainte, j’ai maintenant toute la discographie complète de façon légale. J’avais vraiment apprécié la fougue pis toute. 13 ans et 23 concerts plus tard, j’atterrissais au Metropolis de Montréal pour ce 24e concert des Cowboys Fringants. Et disons qu’on va s’en rappeler longtemps de celui-là. Parce que c'est un peu le concert qui annonce les vingt ans de carrière du groupe. Un spectacle sous le signe de la nostalgie, des souvenirs et de l’avenir. Nostalgique, pour avoir entendu La gosse à Comeau, Heavy Metal, Awi, Joyeux Calvaire et Un p’tit tour. Des souvenirs de Vincent Caza grâce à sa Symphonie. Et un regard vers le futur, grâce à cette sublime chanson qu’est Les feuilles mortes. Dans les moments forts de la soirée, il y a Karl et sa séance de bodysurfing quotidienne qui a failli mal virer. Il y a également l’arrivée sur scène de Frannie Holder, chanteuse de Random Recipe, pour la Marine Marchande. Et oui, nous avons eu droit à la voix qui se retrouve sur cette chanson de l’album Octobre. Un mot pour décrire cette prestation? Intense, c’est le mot qui décrit le mieux je crois. Toute une soirée, qui a durée près de trois heures. Quoique le spectacle fut remarquable, je terminerai en disant qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent chez certaines personnes. Il y a des gens qui ne savent pas faire preuve de civisme dans vie. Ceux sur le bord de la barrière ne méritaient pas de se faire tasser par toi, petite fille ingrate.
Ouais, j'sais. Tu vas me dire que c'est un vraiment très mauvais jeu de mot avec Valentine et LIA. Ouais, j'sais. Pour m'excuser, regarde donc les belles photos. Il y a des images de Cassandre et Marylou, qui se réchauffe à la vue d'un magazine d'hommes à poil. Également d'autres images de Mathieu Houle, qui n'est pas à poil, mais qui se voit remettre une belle gargantuesque carte écarlate de St-Valentin dans laquelle il a LUI-MÊME signé. Et plein d'autre belles blettes à voir dans 3... 2... 1... GO!
Plein de belles découvertes cette semaine. Et la plus récente, c'est un duo formé de Ryan McNally et de Brigitte Desjardins. C'est du folk mélangé à du bluegrass et du old time. Très sympathique pour leur avoir jaser un peu. En espérant se revoir un de ces quatre!
Je sais pas trop si c'est ainsi qu'on l'écrit, mais bon. Hier on a eu de la belle et grande visite de la Scandinavie. Suédoise pour être plus précis. Découverte du printemps passé, dans la maison de la culture de Saint-Antoine-sur-Richelieu, la formation Kongero est de retour au pays pour une tournée pan-canadienne. Et hier, c'est à Joliette qu'elles s'arrêtaient. Kongero c'est un quatuor vocal regroupant de charmantes demoiselles: Anna Wikenius, Lotta Andersson, Emma Björling et Malin Gunnarsson.
J'ai apprécié les entendre avec un système de son. La dernière fois, les voix étaient unplugged! C'est une toute autre dynamique. Tout aussi fascinant à écouter. Contrairement à la dernière fois, elles ont invité les étudiants du Cégeps, qui ont participé à une classe de maître en après-midi, à chanter une pièce en leur compagnie. Douze personnes présents sur la micro-scène de l'Albion, ça en fait des paires de pieds! Heureusement qu'il n'y avait pas d'instruments. Ça aurait été tassé un brin. Tu es déçu de les avoir manquées? Dis-toi que vendredi prochain, durant le 6 à 8 du CRAPO à St-Jean-de-Matha, elles y seront. Et j'ai ouïe dire qu'elles seront à Mémoire cet été. Ça promet! C'est au Cabaret du Lion d'Or que les Frères Berthiaume accueillaient le gratin du folklore. Les Berthiaume, c'est Jean-François et David, ainsi que de Josianne Hébert et Marie Savoie-Levac. Le band de trad qui promet de jouer 11 mois par année, sauf dans le temps des Fêtes, lançait ainsi leur premier opus intitulé Le temps des fêtes est terminé en grande pompe. Tous les convives étaient invités sur le bras à JF.
Pourquoi ce titre de l'album? Disons qu'on est à des années lumières des Campagnards. Ils n'ont aucuns violons, mais Josianne joue du harmonium. Marie s'est fait faire, par ses frères, un pedalboard de la mort. Mettons que c'est du Trashfolk. Du trad sale qui rock. Disons la lourdeur du son De Temps Antan, mélangé à du Garolou et du Chasse-Galerie, le tout enrobé par une excursion dans bouette, quelque part dans un pit de sable, une journée de pluie, à St-Michel-des-Saints. Tu vois l'genre? De plus, la voix particulière de David, rend le son des frères Berthiaume encore plus grinçant. Mettons que, si t'étais pas là hier, t'as manqué de quoi. Pis de solide à part de ça. Mais tu me connais, j'ai pris plein de photos et même une vidéo. Hier matin, en me levant, j'envois un message facebook à Catherine Planet pour y demander de me mettre sur la guestlist de la soirée de Mardi Gras avec Dylan Perron & Elyxir de Gumbo et Winston Band. Ce fut la meilleure décision que j'aurai pris dans la journée.
Je pars donc de Joliette vers 17h, en direction de la grand'ville. Arrivé au Divan Orange, j'ai une nette impression de déjà vu. Surtout qu'en voyant Manouche derrière le bar, ça avait tout pour ressembler à l'Azile. Mêmes couleurs, mêmes gros tuyaux au plafond, même atmosphère et presque la même clientèle. J'ai également appris qu'ils ont refait le système de son. Et je dois dire que ça sonnait vraiment très bien. 21 heures, la soirée commence. Une heure plus tard que sur l'horaire. C'est presque toujours ainsi de toute manière. Dylan Perron et son quatuor de Gumbo partent le bal en grand. Des gens costumés et sur le party, ainsi qu'un pingouin qui fait du bodysurfing. Le tout va bon train et la première partie se termine aux alentours de 22h15. Beaucoup trop tôt selon moi. Se déroule alors le concours de déguisement, tous plus coloriés les uns que les autres. Nous avons eu droit à un dinosaure, une asiatique et d'autres très étranges. C'est finalement Stéphanie Lessard-Bérubé qui remporta le grand prix, ex-æquo avec un clown. Le prix? Un pichet de bière! Pis des albums des artistes présents. Au moment de monter sur scène, le chanteur et accordéoniste du Winston Band nous apprend que la police va possiblement se ramener. La voisine du d'ssus aurait porté plainte contre le bruit. C'est drôle comment ça fait penser à l'Azile. C'est ainsi que, dans des costumes vraiment étrange, et qui vont probablement me faire faire des cauchemars dans les prochains jours, que le yâble pris possession du plancher de danse. Il faisait chaud, incroyablement chaud. Il a fait tellement chaud, que mon harnais photo est imbibé de sueur. Mais pourquoi s'en plaindre, puisque c'est dans ces occasions qu'ont lieu les meilleurs concerts. Dans la sueur et l'alcool! Il est minuit. Le concert prend fin. Je reprends la route vers la maison. Prenant l'un des derniers métro en destination de Radisson. La fatigue me rattrape. Et dans mon lit, je m'endors volontiers. Parce que ce soir, en direct du Lion d'Or, Les Frères Berthiaume lancent leur album. C'est à 20 heures. C'est gratuit. Soyez-y!!! Et puis? Probablement que l'on s'en fichait un peu, puisque nous étions une soixantaine (#PasSurDesVotes) d'amateurs d'improvisation réuni pour voir la confrontation Verts contre Bleus. Un bon match de saison régulière de la LIA, au chic Balthazar de Joliette. Rencontre qui s'est terminée 9 à 6 pour les Verts. Il y a eu de bons gags, de belles impros et un profond silence. Tellement profond, qu'un sonomètre aurait affiché un remarquable 5 décibels.
Pour finir, Vincent t'as invité à un spectacle multidisciplinaire ce vendredi. Je vais récapituler pour que ce soit plus clair. C'est ce vendredi, 20 heures, au Centre Marcel-Thériault. C'est à côté du terrain de balle et pas loin de l'école. Bref, pour faire une histoire courte, tu pognes la 343 en direction nord. Rendu à St-Côme, tu vas voir pleins de monuments de glace. Arrivé à l'église, tu tournes à gauche et tu dépasses le cimetière et tu vas voir le terrain de balle. C'est pas mal là. Si tu te perds à St-Côme, j'vais devoir commencer à juger tes aptitudes à suivre les directions. Sinon, y'a toujours google maps. |
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