Après une soirée parfaite au parc Louis-Querbes de Joliette avec la Bottine Souriante, j'ai décidé de passer la deuxième soirée de fête nationale avec Lubik, Passe-Moé la Puck et Raoul Duguay, sur la rue St-Denis, à Montréal. Habituellement, l'une des deux soirées est réservé au traditionnelle et la seconde au populaire. C'est donc pour ça que j'ai décidé d'aller dans la grand'ville pour la seconde soirée. Certes, j'aurais pu aller ailleurs, mais comme il y avait du monde que je connaissais qui se produisait sur cette St-Jean, le choix n'a pas été difficile.
Surtout qu'on a eu droit aux deux versions de la Bitte à Ti-bi. L'originale durant le set de Raoul Duguay, ainsi que la plus récente avec Lubik, Raoul et Anodajay qui a pour titre Le Beat à Ti-Bi. Juste pour ça, ça valait le déplacement. Mais tant qu'à célébrer (ce qu'on peut encore célébrer) de notre nation québécoise, aussi bien le faire avec l'esprit de Dédé et Passe-Moé la Puck. Des bonnes tounes, des classiques de la chanson québécoise livrées par des gars (et une fille) de grand talent. Sur ce, je vous souhaite une agréable fin de soirée. De plus, si le cœur vous en dit, c'est le festival Chants de Vielles qui démarre demain soir à Saint-Antoine-sur-Richelieu. J'y serai en tant que photographe officiel de l'événement et si vous passez par là, venez me dire un p'tit salut! Hier soir, des milliers d'étincelles, d'étoiles étaient visible dans le ciel joliettain pour les célébrations de la 181e Fête nationale du Québec. L'an dernier, les Cowboys Fringants avaient attiré plus de 25 000 fidèles et cette année, c'était au tour de la Bottine Souriante de venir faire la fête. La dernière fois que le groupe était venu jouer dans sa cour, c'était en 2005 à l'occasion du Festival Mémoire et Racines. Plusieurs changements ont été produit depuis.
Et pour l'occasion, la formation traditionnelle a invité sur scène, avec eux, un sage parmi les sages, un des membres fondateurs des premières heures. Un certain André Marchand. On pouvait donc s'attendre à des grands classiques. Il y a eu, bien entendu, la ziguezon, mais également 2033, La Confession d'un moribond et La Chanson de la langue française pour ne nommer que celles-ci. Et comme on peut s'y attendre, le bonheur était dans place et contagieux. La première partie était l'affaire de Fred Beauséjour, accompagné de Christian Marc Gendron au piano, Toyo à la guitare et Manon Séguin à la voix. D'excellentes interprétations de classiques de la chanson québécoise ont été jouée. J'ai été heureux de la première partie, parce que parfois ça laisse à désirer, mais là c'était du solide. Pour terminer, le discours patriotique fut prononcé par Frédéric Bélanger. Ce fut une agréable première soirée de la fête nationale. Il y a eu des orages, en après-midi, et se ciel s'est éclairci par la suite. C'était une soirée quasi parfaite, puisque la perfection n'est pas de ce monde. C'était ça pour Joliette. Ce soir, je monte dans la grand'ville, plus précisément dans le Quartier Latin, pour y voir Raoul Duguay et Passe-Moé la Puck. Je crois que je vais avoir bien du plaisir! Sur ce, bonne St-Jean à tous!
Après les Europe et les États-Unis, voilà que le Vent du Nord débarquait enfin dans la métropole québécoise pour nous offrir leur plus récent album Têtu. En effet, à l'occasion des FrancoFolies de Montréal, la formation traditionnelle lançait, ce jeudi, après des mois à le lancer un peu partout sur le globe, leur petit bébé. Un opus fort agréable à écouter, encore plus à voir sur scène, puisque le spectacle, tiré de l'album, est mis en scène, de main de maître, par Edgar Bori. Une mise en scène soignée, qui prend en compte l'amitié et l'ouverture d'esprit du quatuor. Mais si ce n'était de la subtilité déconcertante du travail sonore de François Beauséjour, ainsi que des magnifiques tableaux créé par l'éclairagiste Jean-François Patoine, je crois que le spectacle ne serait pas le même. De plus, l'ajout du Quatuor TRAD, l'ensemble de corde formé de Marie-Pierre Lecault (violon), Émilie Brûlé (violon), Karine Lalonde (Alto) et de Sophie Coderre (Violoncelle), apporte une texture sonore qui améliore la sonorité des pièces dans leur ensemble.
J'ai hâte de voir ce spectacle le dimanche soir à Mémoire et Racines. Juste pour entendre la différence entre une salle avec une acoustique pensée en conséquence, tel l'Astral, et un concert extérieur. Je crois que nous allons perdre la subtilité de certains arrangements dans un environnement ouvert. Quoiqu'il en soit, on verra en temps et lieu. Bref, les gars ont bien géré leur rentrée montréalaise. Maintenant, place aux derniers préparatifs de la 11e édition de Chants de Vielles! Ce matin, j'ai tombé sur une lettre d'opinion dans Le Devoir signé par 181 artistes et personnalités qui s'indignent d'une possible fin aux grandes célébrations de la Fête nationale des Québécoises et Québécois. Brimer les célébrations d'un peuple, c'est inadmissible. La Fête nationale est le plus grand rassemblement du peuple québécois simultané et à la grandeur de la province.
Certains diront que c'est un moment pour boire sa caisse de 24, le 23, et d'oublier qui nous sommes réellement. Nous sommes un peuple qui se cherche justement. Une recherche sociétaire qui perdure depuis la Conquête de 1760. Le fait de supprimer, d'éradiquer une fête qui nous rassemble, qui nous ressemble, c'est d'aider aux vœux de Durham. Si nous oublions qui nous sommes, nous disparaîtrons à jamais dans les profondeurs abyssales de l'Histoire. Depuis 255 ans, nous perdons des privilèges qui nous sont acquis. Si la Fête nationale du Québec ne voit pas le jour l'an prochain, je serai amer et furieux. La Saint-Jean-Baptiste est le plus grand rassemblement citoyen à chaque année. L'an dernier, quand j'ai vu les 25 000 personnes entassées comme des sardines dans le parc Louis-Querbes à venir célébrer leur identité québécoise, j'ai été éblouis. Mais je me vois mal, à partir de l'an prochain, de rester assis dans mon divan parce qu'il n'y aura pas de spectacle à aller voir. Si Couillard croit que la Fête de la Confédération peut remplacer celle du Québec, il se met un doigt dans l’œil. Le premier de juillet, on a pas l'temps pour festoyer, on déménage crisse.
Samedi soir, j'avais un programme double. La soirée a démarré à la salle Rolland-Brunelle avec le spectacle de danse Bellysimo et s'est poursuivi avec le party de fin de session du Cégep de Joliette à la P'tite Grenouille. Putain de bon show ça. Ça commencé à 22h30 avec les Funktionnaires qui nous ont fait sentir le funk comme des pros. S'en suivi l'hommage aux Colocs avec Passe-Moé la puck. La dernière fois que je les ai vu en show, c'était à la première ou deuxième édition du GabFest à Rawdon. On va se l'dire toute suite, c'est fuck all le même band. Jay Lavigne, c'est Dédé réincarné. Il est hallucinant comme le reste du band. Le tout s'est terminé (beaucoup trop tôt) avec Alpha Squadron qui a voulu faire son set, mais ça comme, un tantinet, chier dure. Je vous épargne les détails.
Quoiqu'il en soit, un gros thumbs up à Alex Marchand pour nous avoir préparé ce beau party avec deux semaines d'avis. De plus, bravo à Alex Forest Jr. pour son animation de feu! Maintenant, j'vous laisse voir les photos.
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