Des monuments verglacés, un passage obligé au Trécarré et une partie de hockey. Pour tout vous dire, le festival St-Côme en glace est débuté et il y a du beau à regarder! C'est bon, j'arrête avec les rimes en RÉ...
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Le 27 octobre dernier, la formation Les Campagnards lançait son second album intitulé "Pas de temps mort" au centre Bosco. Ça pris un peu de temps pour mettre ces images en ligne, mais avec la fin de l'année qui fut pas mal rock and roll, vous m'excuserez.
J'ai eu vent que le power trio de l'Île-du-Prince-Édouard allait faire un croche par Joliette dans leur présente tournée. Et disons que leur passage, cet été, à Mémoire et Racines n'a pas passé inaperçu puisque le Foyer du Centre Culturel était plein. Plein d'amateur de bonne musique, de découverte et, en grande partie, par du monde qui connaisse et apprécie la musique traditionnelle. Avec Jesse, Caleb et Rowen, on est très loin du trad de cuisine, relativement tout croche, qui nous est offert dans la région depuis la dernière décennie. Et ça fait du bien. Du bien d'entendre du violon qui swing, solide et drette.
Personnellement, j'adore la musique traditionnelle des maritimes, mais surtout de la bonne musique bien jouée par des jeunes qui trip solide sur ce qu'ils font. Ils sont aux Voutes, ce soir, à Québec. Si vous êtes dans le coin, allez-y. C'est un show à ne pas manquer. Cette semaine, une députée de l’Assemblée nationale a voulu faire taire, disparaître, oublier notre histoire. Un mot outrageant, bien trop masculin à ses yeux. Ironique, alors qu’elle porte si bien la moustache. Le patrimoine est sans genre, mais Ô combien nombreux. Vouloir faire disparaitre un terme si global, c’est faire un trait sur notre histoire. Le patrimoine est familial, religieux, matériel et immatériel. Le patrimoine, c’est plus qu’un simple « héritage culturel ». Le patrimoine est un héritage historique. Vouloir faire disparaître ce terme de la langue française, c’est faire un trait sur notre histoire. Le patrimoine sert à se remettre en mémoire d’où nous venons et savoir qui nous sommes pour mieux avancer dans l’obscurité de l’Humanité.
La langue française a vécu bien des réformes, mais une règle demeure. Le masculin l’emporte toujours sur le féminin. Ce n’est aucunement une question de féminisme, mais bien une question de respect envers la langue de Molière. Vouloir changer les fondements mêmes de la langue maternelle d’un peuple qui a tout fait pour la garder en vie, tout ça parce que vous n’aimez pas son genre, c’est tout à fait insultant. Madame Massé, vous me confirmer par vos dires, que la société dans laquelle nous vivons est devenu du gros n’importe quoi. J’ai eu bien de la difficulté à faire entrer dans ma petite tête les règles de la grammaire. Ça oscillait bien souvent entre soixante et soixante-dix pourcent, mais mes professeurs, qu’ils aient été au primaire ou au Cégep, ont tout fait pour que cette structure fondamentale linguistique entre dans ma petite tête rêveuse. Et je suis fier qu’ils et elles m’ont permis d’écrire dans un français convenable. Alors, quand je vous entends dire qu’il faut « gommer » un mot parce que son genre ne fait pas l’affaire d’une féministe enragée, je vous ris en pleine gueule madame la députée. Parce que je continuerai à utiliser des mots peu importe leur genre et leur nombre. Parce que la langue française est le fondement même du peuple québécois. Et je crois vraiment qu’en ce moment, on a d’autres chats à fouetter que d’amener le féminisme dans les règles de grammaire. Le 17 novembre dernier, au carrefour culturel de Notre-Dame des Prairies, avait lieu le cocktail poésie du festival Notre-Dame-de-la-Poésie. Une initiative de Jocelyn Thouin dans le but de promouvoir la poésie en région. J'y suis allé faire un tour, histoire de faire acte de présence. Et c'est à l'occasion de ce 5à7 qu'Anne-Sophie Poisson lança son Manifeste d'une nostalgie. Ouvrage fort bien accueilli par les parents et amis présent. Dominque Cornellier, Janie Handfield, ainsi que leurs invités Donald Alarie et Louise Dupré, se succédèrent par la suite pour partager leurs mots.
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