V'là une couple de semaine, je m'étais garoché dans la Montréal profonde pour aller voir Véronique Bilodeau à la finale régionale de Cégeps en Spectacle. À ce moment là, elle m'avait dit qu'elle se produisait à Beloeil deux ou trois semaines plus tard. Je lui ai promis que j'allais y être. Bon que j'allais essayer d'y être. Il faut dire que je suis quand même en demande... ah pis c'est tellement pas vrai. J'étais pas pour manquer un show complet de Véronique avec plein de nouvelles œuvres. Je quittâmes la maison vers les 13 heures pour aller au cinéma. Je sais que dans l'histoire, ça aucun rapport direct, mais c'est pour vous dire que j'ai été voir Le plus beau des chemins. Si vous avez aimé Les pages de notre amour, vous risquez d'aimer. J'ai bien aimé les scènes de rodéo. En tout cas, je sors du cinéma et me dirige directement vers Beloeil. Il est 16 heures. Je suis arrivé sur place vers 17 h 45. 45 minutes de bouchons de circulation si je me fis à la durée de mon retour qui fut d'une heure environ. Le trafic montréalais, une vraie plaie. J'suis donc arrivé peu avant 18 heures à la Maison de la Culture Villebon et je me mets à fouiller frénétiquement sous mon siège. V'là deux semaines, j'avais échappé une de mes cartes mémoires sous ce siège et, comme par hasard, arrivé à la hauteur de Repentigny, je m'aperçois que j'ai oublié mes cartes SD dans ma chambre. Ah Repentigny, je sais pas pourquoi, mais tu me fais toujours repenser aux trucs que j'oublie. Comme un certain billet pour les Cowboys Fringants, un 31 décembre 2009. Bref, le Karma est de mon bord, puisque j'ai retrouvé cette fameuse carte mémoire sous le siège du conducteur. La vie est bien faite parfois. J'ai tellement l'impression de dire un peu trop de trucs inutiles en ce moment. Donc enchaînons. Je m'en vais donc souper dans le Vieux-Beloeil. Je sais pas pour vous, mais c'est crade le Vieux. Les maisons sont à l'abandon et y'en a une qui est même placardé. Pour une soirée d'Halloween, c'est pas mal réussi comme ambiance glauque. Manque juste le brouillard épais et c'est des frissons garantis. Mais le Vieux-Beloeil n'a pas juste une atmosphère creepy. Il a d'excellents petits restaurants champêtres. Comme, par exemple, la Crêperie du Vieux-Beloeil, qui a une décoration digne des westerns en 1880. J'avais réellement l'impression de revenir quelques 130 ans en arrière. Pis la bouffe est bonne! Je vous le conseille. Il est rendu 19 heures. Je me dirige donc vers la maison de la culture et je réussi à causer un peu avec Véronique quelques instants avant son entrée sur scène. J'ai profité, également, du temps qui restait avant le spectacle pour regarder l'exposition photographique qui a lieu dans les différentes pièces de la Maison. Ça vaut le détour, si vous passez par là.
Le spectacle commence sur les 20 heures tapantes. Véronique était en forme ce soir, nous interprétant de nombreuses nouvelles pièces, dont une remontant à cette semaine. Sur tout le setlist, le quota d'oeuvre que j'avais déjà entendu était d'un faible pourcentage et ça je trouve ça chouette pas à peu près! Dans les vieilles tounes qu'elle a jouée, j'ai bien apprécié sa revisite de Sans les mots, interprétée avec plus de retenue, de façon plus lente et au piano au lieu de la guitare. C'était très réussi. Véronique voulait que j'essai de faire du bashing sur son spectacle, mais j'en suis incapable. À chaque fois que je la vois sur scène, elle réussi toujours à me faire intéresser à ses textes et à son univers. Peut-être même à m'émouvoir. Bon, peut-être pas encore, mais ça ne serait tarder. Elle sait manier les mots comme personne et les dits de manière vraie, avec son cœur. Elle en a fait du millage depuis cette rencontre à la Régionale de Cégeps en spectacle à Matane et son chemin ne fait que continuer à chaque jour. Je finirai en disant ceci: J'AI HÂTE À L'ALBUM!!! |
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