La fois que j'aurais du suivre mon feeling...

Et rester chez moi. Il y avait des refus à n'en plus finir des deux côtés, mais ce qui m'a le plus dérangé et fait chier, c'est le manque de sérieux, de la gang de St-Jean-sur-Richelieu, vis-à-vis le décorum d'improvisation. Quand l'arbitre siffle dans son sifflet, lit la carte ou qu'il y a une impro en comparée, tu fermes ta yeule. Et si tu as une punition, tu envois ton coach et tu te tais.

Les équipes qui viennent à Joliette trouvent nos arbitres difficiles et ingrats. Certes, mais ils en ont vu des matchs d'improvisations. Ils en ont mangé des bandes. Avant d'être arbitres, ils ont été joueurs, et avant ça, ils furent spectateurs. À Joliette, on a une grande tradition de l'improvisoire. Durant les belles années de la LIA, on avait la plus longue saison à travers les ligues du Québec. Il y a près de 20 ans d'improvisation sur notre territoire. On sait de quoi on parle.

Et hier, j'avais vraiment hâte que le match finisse. Il y a eu quelques bons flash, je le concède. D'accord, de ce que je comprends, vous êtes des novices pour la plupart. Et je vais vous le dire, j'en ai fait un peu d'impro au Cégep à Matane, moins d'une dizaine, et je sais que c'est pas facile. Mais faites preuve d'un peu plus de respect envers le protocole. Il est en place pour ne pas que ça dégénère. Et allez voir des matchs en dehors de vos ligues respectives. Moi-même, ça m'a complètement déstabilisé quand j'ai vu mes premiers matchs à Matane. L'Est et l'Ouest du Québec ont une approche différente de l'improvisation, notamment en ce qui concerne les noms de catégories. Cherche moi pourquoi, je l'ai pas compris en trois ans.

Bref, en fin de semaine, pour le tournoi du RIASQ, soyez donc respectueux du décorum. En fait, pas juste en fin de semaine, mais pour le restant de votre carrière d'impro.

Sur ce, je vais aller manger un p'tit quelque chose.