Festival trad de Shawinigan 2016

27/11/2016

Shawinigan. T'es belle Shawi sous la neige et le brouillard. Mais pourquoi Shawinigan? Parce qu'hier avait lieu la troisième soirée du Festival trad de l'endroit. Une première édition fort intéressante avec des artistes tels que Mélisande, les Portageux et l'un des projets plutôt flyé de Faubert en Sacré Tympan. D'ailleurs ce projet trouble ma curiosité, mais comme j'habite pas la porte à côté, j'en ai profité pour venir le samedi soir. J'arrive vers 16h à la maison de la Culture Francis-Brisson. Avant de poursuivre, je vais clarifier quelque chose. En sept ans de photographie de concert, le Lion d'Or, à Montréal, fût longtemps, et encore aujourd'hui, ma salle préférée au Québec. La maison de la Culture de Grand-Mère est venue rapidement s’immiscer dans mon top 3 des petites salles. C'est pas rien! Ceci dit, je me suis présenté à la billetterie pour prendre possession de mon accréditation et me préparer pour le spectacle des Mononcles. Ais-je vraiment besoin de les présenter? À part dire que c'est nos préférés, y'a pas grand chose à dire. Mais si l'envie t'envahit de piquer une jasette à l'un de nos joyeux lurons, tu as de fortes chances de les retrouver au port d'attache!

Ça m'a fait du bien de revoir ce quatuor fort sympathique. Ça faisait un petit bout que je les avaient pas recroisé, ensemble, sur une scène. Les mononcles c'est comme un petit pot d'onguent rempli de bonheur. Ça fait du bien à l'âme. Dans ce spectacle, il y a un truc qui m'a accroché. Les pieds de Michel étaient beaucoup trop sec. Il manquait de bassdrum dans les pieds. Après le spectacle, on a eu droit à une légère veillée de danse câllé par monsieur Gilles Pitre en personne. Je souhaite féliciter les organisateurs d'avoir pensé à inviter une troupe de danse pour inciter les gens à danser. Parce qu'il n'y a rien de plus triste que des musiciens qui jouent pour une veillée de danse qui lève pas. Parlez-en à JF Berthiaume.

Le 5 novembre dernier, j'étais à la première mondiale de SOLO. C'était à Joliette, c'était plein, j'faisais des photos pis on avait assisté au meilleur spectacle de 2016. Hier soir, c'était la deuxième mondiale de SOLO. C'était à Grand-Mère, j'faisais des photos pis on a assisté au meilleur spectacle de 2016. Et c'est pas le fruit d'un hasard hasardeux, surtout quand on considère que ces sept énergumènes font partis de l'Élite du folklore québécois, et ce, depuis au moins 15 ans. Sincèrement, c'est le meilleur spectacle de trad depuis belle lurette. Les gars peuvent remercier la mère à Michel Faubert de l'avoir mis au monde. Ses mises en scène sont exceptionnelles. Le son dans la salle était, encore une fois, un véritable bijou signé Frank Beauséjour. De plus, ces magnifiques images ne seraient pas ce qu'elles sont sans l'excellent travail d'éclairage d'Erik Asselin. Ais-je besoin de rajouter quelque chose? Je ne crois pas. Sauf peut-être de vous dépêcher à vous procurer des billets pour leurs prochaines dates!

Mon prochain spectacle de SOLO? Simplement à la 20e Veillée de l'Avant-Veille avec la Bottine. Ça va être terrible. J'espère que je vais m'en sortir vivant.