Cette gratuité qui a un prix...

Avant toute chose, je tiens à dire que je ne vise personne, mais je tiens à faire une mise au point très sérieuse. Quand j'ai commencé à faire de la photographie, en 2010, je ne savais pas dans quoi je m'embarquais. Dans les deux premières années, j'ai couraillé les événements pour me faire la main. Pour m'améliorer à chaque fois. J'ai quitté pour Matane à l'automne 2012 pour revenir il y a un mois. J'ai appris des choses en étant à Matane. La gratuité a un prix, mais en vérité, rien n'est gratuit dans la vie.

Ceux qui me suivent depuis le début ont vu l'énorme travail que j'ai accompli. La photographie, au départ, c'était un passe-temps. Aujourd'hui, c'est un art, un métier que je veux exercer. Les photographies présentent sur ce blogue, sur ce site, ne sont pas gratuite. L'expérience à un prix, le matériel s'use, la patience s'émiette.

À part une poignée d'individus, j'ai à rendre de compte à personne. C'est pas parce que t'es sur la photo que je dois te la donner. Venez pas me voir en me demandant des photos et en me disant « j'vais te faire de la grosse pub, de la grosse visibilité ». Ça passe plus. Gardez-moi ce discours pour les newbies, ceux qui sont prêt à tout, même à vendre leur âme, pour se faire connaître. J'ai passé ce stade.

Je veux que la vente de photographies soit mon gagne-pain. C'est pas parce que je mets des photos sur ce blogue, que tu as un droit divin sur leur utilisation parce que tu es sur ces photos. En bas de chaque page, sur ce site, j'y ai inscrit que L'utilisation des photographies est interdite sans l'autorisation écrite du photographe. J'en voit tellement qui ne respecte pas cette consigne. La seule exception se situe aux photographies de la LIA de Joliette, et même là, je leur fait part de certaines consignes que je tiens à ce qu'elles soient respectées.

La gratuité a un prix... celui de l'ignorance. Car beaucoup ignore ce qu'est la CAPIC, et les droits d'auteurs et les droits à l'image. La photographie c'est bien plus que de simplement peser sur un bouton.

Et aussi, quand je vais à l'Albion prendre des photos, je suis toujours le seul à m'occuper de l'éclairage. Il y a personne qui s'occupe de l'éclairage à l'Albion en fait. Donc, les filles qui ont fait des photos ce samedi lors de la journée folk, vous pouvez me remercier d'avoir été présent. Parce que sinon l'éclairage aurait été à chier.