Concert des étudiantes finissants en chant Jazz-Pop au Calimarose du Cégep de Joliette.
Ça se poursuit ce soir, avec des finissants en batterie, guitare, piano et sax, dès 20h. Vendredi, c'est ceux en technique trad et lundi, le gros show des Combos. C'est un rendez-vous! J'ai pris la 40, en direction ouest, pour une énième fois. Direction la grand'ville, hétéroclite, étrange, chaude, remplie de terrasses et de bonnes musiques. J'y allais pour une amie, Véronique. Elle lançait, enfin, son premier album dans une ville où elle avait vue son nom sur un bail. Et c'est au Verre Bouteille, en plein Plateau Mont-Royal, remplit d'amis qui étaient venu la voir chanter, qu'elle nous présenta son petit bijou. Cinq chansons, un band solide et une voix sublime. Mais j'en aurais pris encore un peu plus. Je lui ai dit salut et j'ai quitté.
Quitté pour une radio en plein cœur du quartier des spectacles. D'autres amis m'attendaient et ils animaient leur dernière émission régulière. Je dis bien régulière, car suite à la saison estivale, elle ne reviendra pas. Tout comme celle qui la précédait, mais se concluait irrémédiablement le soir même. Animé par Yves Bernard, l'Entremuse se retire des ondes après 35 ans à promouvoir la musique du monde. C'est quand même une bonne partie d'une vie qui se termine. Jocelyn Thouin a mis au monde Tradosphère il y a douze ans. Une émission visant à promouvoir la musique et les arts traditionnels en plein cœur de Montréal. Et bien hier, en compagnie de Christiane Campagna et de Marc Bolduc, les voix actuelles du mardi soir, on enterrait l'émission. On l'a enterré vivante, elle est sur le respirateur artificielle pis on la déplugue à la fin de l'été. Mais on a célébré sa mort en assez bonne compagnie. Ceci dit, c'est fort triste. CIBL voit disparaître sa couleur propre, perd le autaire de communautaire et deviendra une radio commune comme n'importe quelle autre. Vive le trad, il a mal à matin. Sept artistes pis un jam session, dans trois bars, dans une ville, pendant 12 heures.
Ben de la musique pis du plaisir! JOURNÉE FOLK DE JOLIETTE Hier soir, au Calimarose, les étudiants en trad, du Cégep de Joliette, présentaient leur travail acquis au courant de la dernière session. On a eu droit à un beau mélange, allant des airs du Cap Breton, au Scandinave, en passant par une pièce de la formation américaine Solas. La soirée s'est conclue avec un petit set carré, câllé par Elisabeth Moquin.
La semaine prochaine, dès mardi soir, le département de musique présente d'autres concerts, mais cette fois-ci en Jazz-Pop. Tous les soirs, 20h, au Calimarose. 5$ l'entrée. C'est pas cher! Hier soir, en l'église de NDP, je photographiais mon "je ne sais plus combientième spectacle de danse" de Julie Pilon. Tout comme Bascule, en 2010, l'éclairage était très difficile, voir quasi inexistant. Je dois donc remercier mon boitier, mes objectifs et le résultat d'une pratique photographique de six années dans des espaces peu lumineux. Franchement, avoir utilisé mon ancien boitier (D90), j'aurais probablement été incapable de réussir ce contrat. Si ce n'était du fait que j'aime travailler avec Julie et que les filles se sont cotisées pour m'avoir, probablement que j'aurais dit Fuck Off.
Mais il parait que ça me rend professionnel dans la manière dont je travaille. Et ça, c'est un fichu de beau commentaire. Alors que l'humour se censurait au gala des Olivier, c'était tout autre au Balthazar de Joliette. En effet, la LIA célébrait ses meilleurs improvisateurs tout de blanc vêtu. Mais quel gala remplit de surprise. On a appris que Vincent L. Lafrenière accrochait ses pipos officiellement après une carrière remarquable, avec les Jeannettes, notamment. Il a d'ailleurs quitté la soirée avec trois Dufour. L'arbitre, Mathieu Houle, a bien résumé la soirée sur le compte facebook de la LIA. On a pu voir entre autres choses que Simon avait une très belle écoute, que Victor s'est comparé à Leonardo Di Caprio, que Vincent a eu zéro surprise en remportant des trophées puisque c'est lui qui a comptabilisé les votes et que Marylou, aux dires de Simon avant qu'elle ne gagne son trophée, est un meuble... Vincent et Chalut, en plus d'animer de main de maître ce gala annuel, qui n'aura duré que 1h45 dans le top, ont participé au côté musicale en compagnie de Mathieu Houle, Laurence Baker et notre hôtesse Ariane! La soirée s'est conclue avec un méchant beau photobooth et un karaoke de feu. Un extrait de ce karaoke est même disponible ci-dessous!
Passez une agréable saison estivale!
Vincent Lavallée-Lafrenière, un colosse, je dirais même un pilier, de l’improvisation joliettaine! Il faisait de l’ « acting » à l’époque que je portais encore des couches. Bon peut-être pas aussi lontemps, mais ça fait longtemps pareil! Vincent est passé par tous les styles capillaires, du ti-coune à pic-pic au vieux mononcle louche à la moustache lousse. Il a révolutionné l’improvisation à Joliette… ou pas. C’est selon. Mais on ne peut pas dire que c’est un perdant. Oh que non! Champion de la Coupe d’Idée à 3-4 occasions ET de la Ligue des Champions en 2010 face à la CIA, ainsi que récipiendaire de plusieurs trophées individuels en saisons régulières de la LIA dont celui de meilleur scoreur.
Si ce n’était que de ça, Vincent aurait mérité amplement sa soirée hommage au RA-135 D-101 du Cégep de Joliette. C’était sans compter son implication dans la fondation d’une équipe cégepiale joliettaine. C’est sous sa gouverne d’entraîneur, tel un Reggie Dunlop de l’improvisoire, que les Pistolets ont vu le jour, et par procuration, les Pétards. Vincent Lavallée-Lafrenière est donc devenu, vendredi soir, un immortel de l’improvisation joliettaine. C’est certain que c’est moins prestigieux qu’être membre de l’Académie Française, mais c’est quand même beaucoup plus sympathique. N’est-ce pas? |
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