Ce qui est le formidable quand c'est la fin de session à Joliette, c'est qu'il y a des spectacles du département de musique au Cégep tous les soirs de cette semaine. Après être aller voir l'examen de fin de technique en musique traditionnelle, voilà que j'ai été voir celui en Jazz-Pop. J'arrive toujours pas à croire combien nous sommes chanceux d'avoir un département aussi exceptionnel qui forme d'aussi grandioses musiciens... et même des clônes de Philippe Drolet. En tout cas, passons. Encore d'excellents musiciens ce soir ont remplis mes oreilles de bonne musique. Maintenant, j'aimerais faire une mise au point. Le fait que vous utilisiez mes images pour vos photos de profils/couverture sur facebook me dérange nullement, tant que vous citez la source. Cependant, si vous imprimez mes images, sans me le demander au préalable, ça me dérange. Encore plus si vous faites imprimer ça au Jean Coutu ou au Walmart. Leurs impressions ne rendent aucunement justice au travail de photographies professionnelles. Je parle en connaissance de cause, j'ai travaillé un an et demi dans un lab chez Walmart. Les impressions dans ces grandes chaines sont thermiques et le rendu est plus que douteux. Ce n'est pas parce que je mets mes images sur internet, ou que vous apparaissez dessus, que vous avez tous les droits de les utiliser comme bon vous semble. Si vous voulez des impressions, il me fera plaisir de vous les fournir, moyennant quelques dollars, si vous m'en faites la demande. Et comme j'ai les fichiers originaux, je peux même en faire sortir en grand format et avec une qualité d'impression incroyablement meilleure que ceux offert dans les Walmart. Je dis pas ça comme une remontrance, mais pour vous faire remarquer la chose. La photographie est un art, comme la musique, et, pour certaines personnes, ceci est une forme de revenu. Je suis comme certains de ces étudiants, qui se retrouve sur les images un peu plus bas. J'aimerais vivre de mon art et je suis allé étudier cet art à Matane. Ces études se paient. De plus, je fais ces images de mon plein gré, parce que je trouve ça important de se remémorer ces souvenirs. Et je les fais, avant tout, pour promouvoir la Culture d'une région que j'aime tant. Alors, avant d'utiliser mes images comme bon vous semble, pensez un peu à celui qui les a réalisé. Je vous en serez grandement reconnaissant. Pis pendant que j'y suis, vous pouvez aussi remercier Denis Labrosse de m'avoir, après mon audition au département de musique en 2008, fait comprendre que ma place était plutôt en Art et Lettres: Cinéma et Communication plutôt qu'en musique. C'est grâce à Denis que j'ai eu la chance de découvrir la photo et que, aujourd'hui, vous vous retrouvez avec d'aussi formidables images sous les yeux. Un véritable visionnaire ce Denis! Merci d'avoir pris le temps de me lire. Je vous laisse maintenant regarder les images de cette, encore une fois, très belle soirée au Cégep de Joliette. C'est rare que je fais de quoi sur un coup de tête. En fait, c'est pas si rare en fait. Mais d'aller voir un spectacle de l'autre bord du fleuve, avec une heure de trafic, c'est rare. Mais je n'y serais pas pointé si Geneviève Nadeau n'avait pas lancé un rappel à 15h20 sur facebook et que je l'ai attrapé à temps. Et je l'en remercie. Ce fût une soirée formidable où la voix était à l'honneur. En effet, le quatuor suédois Kongero était de passage à St-Antoine-sur-Richelieu pour une tournée canadienne. Nous avons eu droit à un concert complètement acoustique, intimiste, où les harmonies nous remplissaient l'âme. C'est époustouflant ce qu'elles arrivent à faire, tellement s'en est planant. Si vous voulez les voir en concert, elles sont dans St-Lambert, ce soir, à l'église St-Barnabé ainsi que demain au Conservatoire d'Art de Hamilton. Pour les autres dates et découvrir ce fabuleux groupe, je vous invite à visiter leur site web au kongero.se. Je profite de cette tribune pour vous rappeler que le festival Chants de Vielles est dans moins d'un mois. Malheureusement, ces talentueuses jeunes femmes n'y seront pas, mais des groupes au fort tempérament y seront pour vous faire rêver dans ce magnifique environnement qu'est le village de Saint-Antoine-sur-Richelieu les 26,27 et 28 juin prochain. Hier soir, dans le sauna du Cégep de Joliette (D-101), avait lieu le concert de fin de DEC et de Technique du département de musique traditionnelle. À part le fait qu'il faisait fucking chaud et humide, ce fût une belle soirée. Les étudiants étaient solide et j'ai bien apprécié leur choix de pièces. Il y a des versions vraiment intéressantes d'airs connus ainsi que d'autres airs que je n'avais jamais entendu et qui me donne le goût d'aller voir et entendre plus attentivement.
Mais ce concert n'était rien d'autre qu'un prétexte pour essayer le D7200 en condition de spectacle. Avec un certain recul, je croyais que mes objectifs avaient certaines difficultés à faire la mise au point, en particulier ma Sigma 50-150mm f/2,8. En réalité, c'est le D90 qui était devenu beaucoup trop vieux. Et en effet, avec le D7200, l'autofocus mord à pleine dent. La facilité de faire des photos avec ce boitier-ci est déconcertante. J'ai l'impression de retrouver le D4s et je m'explique. Avec mon D90, je me devais de faire des photos à la pelleté pour en avoir un bonne. Et là, avec le 7200, je n'ai pas eu à en faire outre mesure. Certes, j'ai une habitude d'en prendre énormément. Là, c'était plus pour avoir de bonnes positions, gestuelles et compositions intéressantes. J'ai aussi essayé le recadrage 1.3x directement sur le boitier. C'est pratique, mais ça m'a pris une légère adaptation pour ne pas couper certains trucs dans la composition. J'ai également fait une vidéo d'une des pièces de Thierry Clouette. Elle fut filmé à 1080p et 24 images par seconde. Le son provient directement du boitier et je l'ai mis en automatique. Le résultat est quand même intéressant. Ça ne griche pas du tout. Je vais placer la vidéo après l'album photo. Pour les intéressés au niveau technique, il n'y a aucune photo sous la barre des 1000 ISO. La majorité du temps, j'étais à 2000 ISO ou dans ces eaux-là. Avec ce concert, je peux dire que j'ai terminé mes tests. Et si vous recherchez un boitier performant en APS-C, je vous le recommande sur le champs. C'est un véritable bijou et il mérite parfaitement sa note sur le site de DXO comme étant le meilleur boitier APS-C sur le marché. Grosse journée dans la vie de Guillaume aujourd'hui. J'ai en effet eu un entretien d'embauche à Montréal pour un boulot à Joliette. Pendant que vous réfléchissez sur le non-sens de ce que j'ai dit, je vais poursuivre. Après l'entretien, j'ai été stationner mon véhicule à Radisson et j'ai pris le métro direction Berri-Uqam. Je voulais absolument le tester plus intensément. Me retrouvant dans le quartier gai, j'ai marché et pris pleins de clichés. En fait, je ne savais pas du tout où mes pieds allaient finir par me porter. Ils m'ont porté devant la Maison de Radio-Canada et un tas d'ordures. Je sais pas si ça avait un sens politique, alors j'ai décidé de reprendre mon chemin et de rentrer chez moi.
Quelle joie ce matin, en regardant mon compte Desjardins, d'y voir 2000$ à l'intérieur! Et oui, ça faisait deux semaines que j'attendais ce moment, le moment d'avoir l'argent pour aller me chercher le tout nouveau Nikon D7200. Le descendant de mon inséparable D90 avec lequel j'ai passé tant de temps formidable à photographier les plus grands événements du folklore québécois. Donc, vers les midis, je me suis retrouver face à Richard, le proprio de PhotoJ (anciennement le Dumoulin), pour prendre acquisition du nouveau modèle de la marque jaune. Je ne peux vous dire combien j'ai pu être aussi heureux d'avoir ce boitier entre les mains. Aux premières manipulations, il n'est pas fait cheap. Il a une bonne poigne, juste assez lourd et ne fait pas plastique. Aucunement.
Hier soir, à la salle Rolland-Brunelle du Centre Culturel de Joliette, avait lieu le traditionnel bal du mai de Mémoire et Racines. Certes, depuis quelques années, l'idée fut délaissé par manque de temps. Mais grâce à l'initiative d'Éric Beaudry, le tout s'est remis en branle. Il a toujours de bonnes idées ce Éric. Cette année, le bal du mai, qui consiste en un spectacle bénéfice pour le festival Mémoire et Racines, accueillait les étudiants du département de musique traditionnelle du Cégep de Joliette, ainsi que la formation folk-trad Les Poules à Colin. Parlant de Colin, ce dernier est en tournée présentement en Californie avec The Dukhs. Formation qui sera de la 21e édition du festival à la fin juillet au parc Bosco. J'en parlerai plus en profondeur lorsque la programmation sortira le 11 juin. Donc, pour faire une histoire courte, Colin a fait l'aller-retour Californie-Québec juste pour les amateurs de trad. Il est trop sweet notre Colin national! La soirée fut grandiose. J'ai adoré le choix des pièces des étudiants. Des airs fort agréablement bien joués et de divers horizons. Pas juste du trad québécois, mais français ou scandinave également. On a même eu une chanson de Malicorne. Comme quoi ils ont du goût les jeunes! Pour les Poules, c'était juste formidable. J'étais tombé sur le cul à Mémoire, mais là, grâce à l'acoustique de la salle et à l'excellent boulot d'Éli Savoie-Levac, ça sonnait comme une tonne de brique. Et que dire des éclairages? De méchants beaux tableaux. Que le trad soit avec vous! Ce soir, j'ai été au D-101 du Cégep de Joliette pour voir la pièce Six personnages en quête d'auteur. Une pièce interprétée par les étudiants du programme Arts et Lettres: Cinéma et Communication. Et c'est là que le titre de ce billet prend tout son importance. Je suis un ancien du programme, finissant en 2010, et à l'époque nous n'avions pas à faire de pièces de théâtre. C'est pas que ça m'aurait dérangé, parce que j'en ai fait au secondaire, mais participer à une pièce de théâtre... Bref, je l'ai échappé belle. À l'époque, c'était seulement ceux du profil littérature qui avait à le faire. Bande de veinards!
Je passerai sous silence les lacunes d'apprentissage du texte par certains, surtout par ceux de la première partie. Une première partie dont la mise en scène manquait d'action. C'était beaucoup trop statique. L'équilibre de plateau en a mangé un coup. Heureusement, la seconde partie rattrapa l'ensemble de la pièce, mais je vous pardonne. Ce n'est pas facile apprendre un texte de théâtre. Quoiqu'il en soit, j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu la pièce au secondaire. Je ne sais pas si c'est une lecture que j'avais fait de la pièce dans le temps que j'étais dans la Théâtrale de Thérèse-Martin, ou bedon que je l'ai déjà vu jouer. Je crois bien qu'elle m'est passé sous les yeux un de ces jours passés. Ce samedi, au Centre de Loisirs Marcel Thériault de St-Côme, avait lieu la septième édition de la Fête du chant traditionnel instauré par le Centre du Patrimoine Vivant de Lanaudière. Pour l'occasion, plusieurs activités on eu lieu, dont une présentation de courts réalisé par le cinéaste André Gladu suivi par un cercle de chanson. En soirée, un hommage, sans trop de d'exubérance, fut remis à un citoyen de St-Côme, monsieur Jean-Louis Thériault. C'est de lui, que provient la fameuse chanson Ma vache qu'Hommage aux Aînés a endisqué sur l'album Gorgée! La journée s'est conclue sur la joute d'improvisation chantée, opposant des gens de St-Côme (Ge Lepage, Luc Bordeleau, Christian Thériault et André Gagné) aux membres présents et passé de la Bottine Souriante (Yves Lambert, Éric Beaudry, Pierre-Luc Dupuis, JF Branchaud). Ce sont d'ailleurs ces dernier qui remportèrent la rencontre. C'était également la première fois que j'assistais à l'une de ces joutes, dont les premières confrontation eurent lieux au CRAPO à St-Jean-de-Matha. Du point de vue de l'amateur d'improvisation classique, qui en a joué quelques partis, mais qui en a vu plusieurs, c'est déjà pas facile. Mais mélangez ça avec du répertoire traditionnel, si vous n'en connaissez pas suffisamment, vous aurez de la misère. Les catégories sont très pointues. Par exemple, il y en a une qui est Chansons animalières où l'on doit chanter une phrase à tour de rôle avec un animal à l'intérieur de la dite phrase. Un autre exemple, c'est le À la manière d'un journal télévisé ou de La Soirée Canadienne. Ça l'a fait ses preuves comme style de match d'impro et félicitation à Bruno Ayotte pour avoir arbitré ce match comme seul un Ayotte peu gérer des petites pestes de Louiseville sur un banc! Si vous avez la chance d'y aller l'an prochain, je vous le conseille grandement. Et si vous passez par St-Côme, faites un détour vers le CPVL. En 2010, mon chemin croisa celui de la chorégraphe Julie Pilon. On avait demandé un photographe pour le spectacle Bascule qui était présenté à l'Envol. Elle avait tellement adoré mon travail qu'elle m'a redemandé pour Le Monde Invisible en 2011. Cinq ans après notre premier partenariat, je récidivais cette semaine pour CASTING, la dernière oeuvre de la troupe DANSE SANS FRONTIÈRES du Cégep régional de Lanaudière à Joliette. Dans un monde en constante évolution, en plein changement et avec la démocratisation de la photographie, j'ai craint de me faire oublier. Mais Julie est fidèle. Elle aime travailler avec des gens de talents et souvent les mêmes à chaque fois. Cette fidélité, dans un monde si peu sécurisant, est une qualité formidable. Merci Julie de m'offrir ta confiance à chaque fois.
Il y a 3 ans, je déménageais en Gaspésie/Bas-St-Laurent/L'autre bout de la province pour aller étudier en photographie. Au début de la présente session, je quittâmes le vent frette du fleuve pour ma doudou lanaudoise. Pendant ce temps, la cohorte, dans laquelle j'étais au départ, terminait son marathon d'apprentissage et c'est cette fin de semaine qu'ils nous présentaient l'exposition annuelle à l'Espace F de Matane. Cette année, le titre de l'expo était Émulsion. Je dois être honnête, je n'ai pas vraiment eu le temps de regarder l'exposition, parce que je me mettais à parler avec tout l'monde. Moi je ne peux faire deux choses en même temps.
En tout cas, j'ai eu un pincement au cœur. J'aurais aimé finir en même temps que vous. Mais à la place, j'ai décidé de retourné chez nous, dans le calme et l'allégresse. Je suis beaucoup moins stressé depuis. Pis de toute manière, l'école c'est pas vraiment pour moi. Ce fut un plaisir de vous revoir, tous, chacun et chacune. Même si les 1200 km me séparant de vous me rebutaient, ça m'a fait du bien de vous revoir. Sur ce, je vous laisse regarder les images que j'ai capté du vernissage ainsi que de l'encan photographique à la Fabrique samedi soir. Un encan dont j'ai quitté avec un magnifique tirage de Fanny Hedin, durement remporté face à FND au coût de 27$. Merci et à la prochaine! |
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