Cette semaine, une députée de l’Assemblée nationale a voulu faire taire, disparaître, oublier notre histoire. Un mot outrageant, bien trop masculin à ses yeux. Ironique, alors qu’elle porte si bien la moustache. Le patrimoine est sans genre, mais Ô combien nombreux. Vouloir faire disparaitre un terme si global, c’est faire un trait sur notre histoire. Le patrimoine est familial, religieux, matériel et immatériel. Le patrimoine, c’est plus qu’un simple « héritage culturel ». Le patrimoine est un héritage historique. Vouloir faire disparaître ce terme de la langue française, c’est faire un trait sur notre histoire. Le patrimoine sert à se remettre en mémoire d’où nous venons et savoir qui nous sommes pour mieux avancer dans l’obscurité de l’Humanité.
La langue française a vécu bien des réformes, mais une règle demeure. Le masculin l’emporte toujours sur le féminin. Ce n’est aucunement une question de féminisme, mais bien une question de respect envers la langue de Molière. Vouloir changer les fondements mêmes de la langue maternelle d’un peuple qui a tout fait pour la garder en vie, tout ça parce que vous n’aimez pas son genre, c’est tout à fait insultant. Madame Massé, vous me confirmer par vos dires, que la société dans laquelle nous vivons est devenu du gros n’importe quoi. J’ai eu bien de la difficulté à faire entrer dans ma petite tête les règles de la grammaire. Ça oscillait bien souvent entre soixante et soixante-dix pourcent, mais mes professeurs, qu’ils aient été au primaire ou au Cégep, ont tout fait pour que cette structure fondamentale linguistique entre dans ma petite tête rêveuse. Et je suis fier qu’ils et elles m’ont permis d’écrire dans un français convenable. Alors, quand je vous entends dire qu’il faut « gommer » un mot parce que son genre ne fait pas l’affaire d’une féministe enragée, je vous ris en pleine gueule madame la députée. Parce que je continuerai à utiliser des mots peu importe leur genre et leur nombre. Parce que la langue française est le fondement même du peuple québécois. Et je crois vraiment qu’en ce moment, on a d’autres chats à fouetter que d’amener le féminisme dans les règles de grammaire.
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