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La tournée prend son envol. Mardi matin, je me réveille dans un lit qui n’était pas le miens. Fait peu surprenant puisque, la veille, j’ai pris le bus voyageur de Joliette à la station Radisson pour dormir chez Benjamin Tremblay Carpentier. Ce matin là, nous quittâmes la grosse ville pour sept bonnes heures de routes en direction de l’Abitibi, à bord d’Air Tousk. Le tout en compagnie de Gabrielle Létourneau et de Gérald Côté. C’est le cœur rempli de joie que nous partîmes, tous les quatre, pour la 117 nord. Premier arrêt, le Tim Horton. Qu’est-ce que nous ne ferions guère sans le chaud breuvage de l’ancien joueur des Maples Leafs de Toronto? En fait, qu’est-ce que Gabrielle ne ferait pas sans un café d’oncle Tim? Café à la main, volant dans l’autre et bien attaché dans nos bancs respectifs, c’est le début d’une grande épopée d’une semaine dans la vallée de l'or.
Samedi 15 septembre, j'ai fait un roadtrip, frôlant le ROC de quelques kilomètres, pour aller voir un spectacle historique, dans le patelin du dernier scoreur de 50 buts du Canadiens. C'est ainsi que j'arrive à Ripon, magnifique village en Outaouais. Deux groupes de trad y jouaient: Le diable à cinq et La Tuque Bleue. C'est d'ailleurs, principalement pour ces dernier, que j'ai fait la route. En plus que le spectacle célébrait leur 25e anniversaire, jamais je n'avais vu ce groupe mythique de la Petite Nation. Et je n'étais pas seul à être venu festoyer, puisque nous étions quelques 850 personnes sous cette tente blanche.
Ripon, c'est plus seulement le lieux de naissance de Stéphane Richer, c'est aussi une des foules de folklore les plus de party que j'ai eu la chance de voir. Pis ça, c'est pas rien! Ce vendredi, le beau temps nous a amené un Vincent Vallières en forme, sur la place Bourget de Joliette, en acoustique et en duo avec Andre Papanicolaou. Et près de 4000 personnes se sont pointées le nez, petite laine sur le dos et chaise pliante à l'épaule. La première partie était assuré par Yannick Boivin.
Vallières, c'est pas la première fois que je le croise. Que ce soit en première partie des Cowboys au Centre Bell en 2009, alors que j'étais dans la foule, ou au lancement de programmation du CCJ en tant que photographe, jamais je n'ai vu en show complet. J'ai failli à l'époque de l'Azile, mais je crois que c'était déjà sold out. Donc, je peux enfin dire que j'ai vu un show de Vallières au complet. C'est sous un ciel complètement dégagé et une température parfaite, que je me suis rendu sur le central du parc Jarry, samedi soir, dans le but d'immortalisé les derniers moments de la famille Rougeau sur le ring.
Voici donc quelques images de cette superbe soirée sous le signe de la retraite. D'autres clichés paraîtrons, dans les prochains jours, dans le Journal l'Action de Joliette. Le 10 août au soir, c'est à Lavaltrie que ça se passait. Michel Pagliaro, en formule full band, a rocké le bord du fleuve comme seul lui sait le faire. Enchaînant ses plus grands classiques, tout en intégrant quelques covers dont Le Screw de Richard Desjardins. La première partie était assuré par Les rats d'swompe. Une formation d'Ottawa, dont leur présence en territoire lanaudois représentait leur tout premier concert en sol québécois. Bonne découverte, dont les influences trad m'ont beaucoup plu, jusqu'au moment où ils se sont mis à jouer le reel du train. C'est pas un mauvais air en tant que tel, mais c'est du déjà vu. Mis-à-part ce petit détail, je vous invite à découvrir ce groupe franco-ontarien et leur album est disponible sur Itunes.
Maintenant que ça c'est dit, v'là les images du show. Vendredi dernier, le 3 août, je cherchais où passer mon début de fin de semaine. Non pas parce qu'il n'y avait rien, mais parce que c'était tout à fait l'inverse. Lavaltrie, Berthier, Matha... Tu cherchais, tu trouvais des activités à faire. J'ai donc choisi une soirée plutôt relax en allant à Montréal.
Aux premiers abords, je m'attendais de Germaine à une copie de Galant, tu perds ton temps. C'est-à-dire une gang de fille qui chante À Cappella. Mais au final, c'est plus que ça. Germaine, c'est le métissage de la chansons, de la danse et du violon. Au final, la comparaison s'arrête assez rapidement au coin de la rue. Et le projet est plutôt sympathique. Voici donc quelques images de cette prestation unplugged qui a su attirer une petite foule attentive. |